La socio-esthétique, un outil qui accompagne l’humain

par La Douce Parenthèse d'Amandine

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La socio-esthétique, un outil qui accompagne l’humain
La socio-esthétique, un outil qui accompagne l’humain

Souhaitant être chirurgienne orthopédiste, mais découragée par le nombre d’années d’étude pour y parvenir, je me suis orientée vers un autre métier qui me passionnait. Après ma 3ème , je fais mon CAP Esthétique en école (2009). J’ai découvert la socio-esthétique (03/2008) en dernière année. Cette profession alliait l’esthétique au milieu médical et social. Exigeant 2 ans d’expériences en institut, j’ai poursuivi par un apprentissage (BP Esthétique 2011). 

Faute d’emploi disponible et après un premier refus du CODES (seule formation en socio-esthétique reconnue), j’ai travaillé comme ASH et réussi mon concours d’entrée en école d’aide-soignante (j’étais plutôt attirée par le milieu médical). Après cette formation, j’ai renouvelé ma candidature au CODES pour être admise en 2013. Très attirée par les soins palliatifs (que j’ai découvert lorsque j’étais ASH puis en DEAS), j’ai eu à cœur d’intégrer ce secteur. J’ai ainsi travaillé pour obtenir un DU douleur, soins de support et palliatifs en 2018. J’ai continué de me former pour me perfectionner ou développer mes outils pour mieux prendre en charges mes bénéficiaires. 

En 2014, je suis la première socio-esthéticienne en Mayenne. À 22 ans, je démarre mon activité en portage salarial. C’est après la naissance de ma fille que j’ai décidé de créer mon entreprise en Avril 2019. Après 4 ans et demi à travailler en parallèle de mon activité de socio-esthéticienne, j’ai enfin pu me consacrer uniquement à mon activité. 

En parallèle du développement de mon activité, je me suis impliquée dans l’associatif pour participer à la reconnaissance de ma profession qui manque de reconnaissance. J’ai donc intégré la Fédération Nationale de Socio-Esthétique (FNSE) comme référente soins palliatifs (2019-2020). Après une longue réflexion sur la direction prise par la fédération et au regard des besoins de la profession, avec d’autres professionnelles nous créons le Comité international de Socio-Esthétique en 2021. Au-delà d’en être l’une des fondatrices, j’en deviens la présidente en plus d’être référente soins palliatifs. Suite aux mêmes problématiques rencontrées avec la FNSE, je quitte mes fonctions fin 2022. 

En 2023, j’ai préféré me concentrer sur ma spécialisation en devenant référente socio-esthétique dans le collège des autres acteurs de soins de la Société Française d’Accompagnement et de soins Palliatifs (SFAP). 

Concernant mon activité, j’ai évolué dans différents milieux me permettant d’acquérir et développer de nombreuses compétences : Protection de l’enfance, Violences conjugales et intrafamiliales, Soins palliatifs/Oncologie, Personnes âgées, Maisons de quartiers, Personnes étrangères… 

En 10 ans, mon chiffre d’affaires a augmenté de 92%. Avec une stabilisation aux alentours de 40 000€ sur les 3 dernières années (portage salarial inclus). Cela représente 33 partenaires, dont 4 à 5 qui se renouvellent chaque année. 

 

Pour le bien-être des clients 

Hypnose SAJECE (en individuel ou collectif) : "Approche est très douce, qui travaille sur les sources du problème et sur ses émotions, pour réconcilier la personne avec elle-même et rétablir la confiance en soi. Le consultant comprend qu’il y a une cause et donc une solution à son problème. Il devient ainsi acteur de sa vie et repart avec des outils. La base de cette méthode est donc un travail de confiance et d’amour pour soi qui fait appel à l’inconscient par le biais d’histoires, de contes, de métaphores dont les mots sont choisis pour délivrer des messages cachés lui sont destinés." 

Nursing Touch (en individuel uniquement) : "Technique de toucher permettant d'établir ou de restaurer une forme de communication non verbale. Basé sur le respect et la bienveillance. Cette méthode est centrée sur l'importance de la qualité du toucher et sur l'esprit dans lequel la technique est pratiquée. C'est une approche de soin complémentaire à la socio-esthétique où la praticienne peut rapidement améliorer la qualité de vie des personnes souffrantes en apportant un réconfort, une écoute et un accompagnement adapté." 

Aromathérapie (en atelier ou à titre individuel) : "Branche de la phytothérapie utilisant les huiles essentielles et les hydrolats." 

 

En dehors de mon travail

Sapeur-pompier volontaire depuis Août 2012 et investie depuis 2018 dans l’Amicale des Sapeurs-Pompiers d’Evron, je participe à la mise en place d’activités pour les pompiers et leurs familles, de projets pour récolter des dons pour le téléthon ou l’œuvre des pupilles, je propose des temps pour la sensibilisation aux premiers secours d’enfants en maternelle… Ayant travaillé 7 ans auprès de femmes victimes de violences conjugales (comme socio-esthéticienne), je souhaite développer un travail pour la prise en charge des victimes en opérationnel. 

 

Pour mon propre bien-être

Je mets en place certaines choses lorsque je travaille à mon domicile : 

Sensoriel : j’organise mon espace de travail (bruit de fond, luminosité, gestion des appels…). 

Physique : je préserve mon dos en ayant un ballon d’assise lorsque je suis sur mon ordinateur. 

Psychique : j’échange avec d’autres professionnels quand certaines prises en charge sont complexes… 

Dans ma vie personnelle

Je pratique régulièrement du sport, j’organise des sorties/activités culturelles avec ma fille de 6 ans, je m’informe par des lectures/écoute de podcasts (notamment sur la psychologie cognitive, les neurosciences et la synergologie, ainsi que sur l’environnement/l’écologie/le respect du vivant, l’esprit critique dans le monde politique…). 

 

En matière de développement durable

Je tri l’ensemble de mes déchets pour réduire ma quantité d’ordures ménagères. Je favorise le réutilisable plutôt que le consommables (j’ai des contraintes liées aux structures hospitalières). Je m’organise pour grouper mes commandes et privilégie les livraisons en point relais pour limiter la pollution liée aux transports.

En atelier, je sensibilise les usagers sur la consommation d’eau, l’impact environnemental du jetables proposant des alternatives plus écologiques et économiques à long terme. J’explique les différents intérêts (comment, pourquoi) de consommer en circuits courts, français, éventuellement bio, afin de donner du sens à ces démarches, m’adaptant aux habitudes de vie/budget du public accompagné. 

J’utilise très peu d’appareils. Mais quand je suis obligée, je privilégie des appareils rechargeables ou si à piles, j’utilise des rechargeables. 

Faisant près de 20 000 km par an, au prochain changement de véhicule, j'irai vers un modèle plus écologique.

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