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Acteur de la transition écologique au bénéfice de la santé des individus et de la société
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Entreprise
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10 à 19 salariés
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Démarrage
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09945560721111
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Communications pour les changements de comportements relatifs au planning familial
par Bureau Conseil pour le Développement durable en Afrique Centrale, BUCODAC en sigle


Historique du projet
L'avortement clandestin demeure un problème majeur de santé et population non seulement dans la province du Tanganyika, mais aussi sur l'ensemble de la République Démocratique du Congo (RDC); les pratiques de sexualité non protégée et à risque et un faible taux d'utilisation contraceptive demeurent les facteurs favorisant les avortements clandestin en RDC.
Les résultats de l’EDS-RDC III, 2023–2024 montrent que :
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La demande totale en planification familiale, parmi les femmes congolaises de 15–49 ans en union au moment de l’enquête, est évaluée à 51 %. Parmi elles, 19 % ont des besoins satisfaits en planification familiale (toutes méthodes confondues), tandis que 32 % ont des besoins non satisfaits ;
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La proportion de femmes ayant des besoins satisfaits par les méthodes contraceptives modernes est de 21 % ;
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La demande totale en planification familiale des femmes non en union mais sexuellement active au moment de l’enquête, s’élève à 85 %. Elle est satisfaite par les méthodes modernes dans 28 % des cas. (https://www.dhsprogram.com/pubs/pdf/PR156/PR156.pdf)
Par ailleurs, en dépit de l'existence d'une législation restrictive sur l'avortement en RDC, (autorisé juste pour sauver la vie de la femme), l'avortement clandestin et à risque reste une pratique très courante et une des causes majeures de la mortalité maternelle. Pire encore, de nombreuse femmes, adolescentes et filles survivantes des avortements clandestins demeurent confrontées à la stigmatisation sociale et aux nombreuses barrières tant sociales, légales, économiques que sanitaires pour accéder aux soins complets post complications d'avortements ainsi qu'aux soins et services de santé sexuelle et reproductive basés sur leur information et consentement éclairés concernant les méthodes de contraception et planning familial de leur choix.
Le taux de mortalité maternelle en République démocratique du Congo (RDC) est parmi les plus élevé du monde, surtout dans les zones des conflits armés. Pour réfléchir aux moyens à mettre en place pour faire baisser ce taux, le personnel de santé et des experts ont tenu un atelier, jeudi 26 septembre à Kinshasa, sur la mobilisation des stratégies en vue de garantir la vie de la mère et du nouveau-né après l'accouchement.
Rien qu'en 2022, la RDC a signalé un total de 6.995 décès maternels, et le taux de mortalité maternelle a été estimé à 547 pour 100.000 naissances vivantes en 2020, rapporte un communiqué de presse de l’UNICEF publié fin 2023.
D’après cette agence onusienne, la RDC continue de faire face à des défis importants en matière de santé maternelle et néonatale, contribuant à 50% du fardeau mondial de la mortalité maternelle et se classant parmi les cinq premiers pays responsables de 49% des décès d'enfants de moins de 5 ans.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que plus de 32 femmes au monde, dont 3 en RDC, meurent toutes les heures de causes liées à la grossesse et de complications lors de l'accouchement.
Réunis dans un atelier de réflexion jeudi à Kinshasa, des experts, médecins, infirmiers et autres personnels de santé ont révélé que les conflits armés qui rendent la maternité dangereuse, viennent accroitre les conditions déjà précaires de maternité, ne laissant ainsi aucune chance de vie à la femme enceinte et à l'enfant qu'elle porte. (https://www.radiookapi.net/2024/09/28/actualite/sante/le-taux-de-mortalite-maternelle-reste-tres-alarmant-en-rdc)
IL y a donc nécessité urgente de contribuer à améliorer, d'une part, les connaissances des jeunes en âge de procréer, les filles adolescentes, les femmes, les couples, ménages sur les moyens de se prémunir des grossesses non désirées et les avortements clandestins à risque (méthodes de contraception, planning familial, counseling médical auprès d'un prestataire médical formé); d'autre part, d'amener les personnel de santé, leaders locaux et managers de systèmes de santé à améliorer leurs attitudes, engagements et pratiques concernant les politiques, soins et services de santé sexuelle et reproductive intégrés incluant les soins post complications d'avortements, le counseling sur les avortements, les avortements sécurisés et le planning familial en vue de réduire les complications des avortements clandestins (morbidité et mortalité maternelle).
l'enjeu serait donc de contribuer, d'une part, à briser les tabous, les croyances culturelles, religieuses rétrogrades et la stigmatisation autour de l'avortement et la contraception; d'autre part, catalyser les changements des perceptions, attitudes et pratiques de prestataires de santé, femme, couples, jeunes en âge de procréer, acteurs de la société civile, les leaders et autorités étatiques sur l'avortement et la contraception.
Date de la mise en œuvre
La durée du projet est de six mois (1er septembre 2025 au 30 mars 2026).
Moyens
Nous allons utiliser les agents de sensibilisation communautaires, les radios communautaires et autres moyens de communication (sketchs, chant et danses folkloriques)
Objectifs
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Améliorer les connaissances, attitudes et pratiques (CAP) des jeunes filles et garçons, femmes en âges de procréer, les leaders religieux et chefs traditionnels sur les méthodes de contraception, planning familial, les soins d'avortements complets et sécurisés;
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Amener les managers, prestataires de systèmes de santé, les autorités étatiques, les acteurs des organisations de la société civile à prendre des mesures pour renforcer l'accès des jeunes sexuellement actifs, filles, garçons, femmes en âge de procréer aux services, produits de contraception, planning familial et soins complets d'avortements;
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Faciliter le dialogue communautaire sur la clarification des valeurs en vue de briser les mythes, stigmatisations, les tabous et renforcer l'acceptation, l'adoption et l'accès aux soins et services de contraception, planning familial et soins d'avortements sécurisés.
Impact recherché
L'impact rechercher par ce projet, est de promouvoir la planification familiale par l'utilisation des méthodes contraceptives moderne afin de lutter contre la stigmatisation liée à l'avortement clandestin. Mais aussi amener les chefs traditionnels à briser les mythes traditionnelles sur les thématiques du projet.
Résultats
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Au moins plus de 500 jeunes filles et garçons, femmes en âge de procréer, leaders religieux et chefs traditionnels ont amélioré leurs connaissances et pratiques sur les méthodes de contraception, planning familial, les soins d'avortements complets et sécurisés;
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Au moins plus de 500 jeunes filles et garçons, femmes en âge de procréer ont adopté les comportements positifs de sexualité responsable et à moindre risque dans leur vie de chaque jour.
Autres actions menées dans l'entreprise
Sensibilisation communautaires.
Les actions à mener pour la mise en œuvre de notre projet sont :
- 3 ateliers d'information des leaders et acteurs socio-sanitaires sur le bien fondé de la parenté, fertilité responsable et les avortements sécurisés;
- Sessions de communication pour le changement de comportement (CCC) dans les établissements scolaires, les consultations prénatales (CPN), les consultations préscolaires (CPS), les groupes des jeunes, les groupes des femmes sur les moyens de prévention de grossesses indésirables et les avortements clandestins et dangereux;
- Production et diffusion de spots et émissions radios;
- Organisation des sketchs communautaires (chants et danses folkloriques);
- 7 rencontres de plaidoyer et lobbying des autorités à tous les niveaux sur les soins et services de planning familiale et soins post complications d'avortements en faveur des jeunes et femmes;
- Accompagnement à la production et diffusion de notes de position et plaidoyer des groupes de jeunes et femmes sur la santé sexuelle, reproductive, la prévention des grossesses non désirées et les avortements à risques;
- Etablissement de groupes locaux de dialogue et pression avec les autorités locales;
- Théâtres communautaires des groupes en plein air;
- Focus groupes discussions.
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